Panna cotta vanillée citron/coco au pitaya et coulis de fruits rouge
En ce moment, c'est la pleine saison des pitayas et comme ceux qui poussent dans mon jardin ne sont pas encore mûrs, quand je passe au marché, je ne mets pas bien longtemps avant de mettre quelques uns de ces jolis fruits du dragon dans mon panier. Le pitaya est cultivé à la Réunion principalement dans les vergers de l'Ouest de l'île, au climat plus sec, mais sa culture est possible dans toute l'île. Depuis quelques années, il se fait une jolie place sur les marchés locaux et dans les assiettes. En cuisine, pour moi il se prête à toutes les fantaisies. Il s'accorde à merveille avec les tartares et les salades de poisson. Quand il fait chaud comme maintenant, vous bénirez sa fraîcheur. Visuellement, il est assez spectaculaire et vous aidera à parfaire votre petite touche déco. Et puis en dessert, il se décline aisément en tartes, crèmes, soufflés et autres muffins. Ou comme ici, en panna cotta.
Alors si sur votre chemin croise celui d'un pitaya, faites comme moi: mettez-le au fond de votre panier et donnez libre cours à votre imagination!
Panna cotta vanillée citron/coco, au pitaya et coulis de fruits rouges
Pour 6 personnes
3 gros pitaya
1/2l de lait
une boîte de lait de coco
20 cl de crème fraiche
5c à soupe de sucre roux
2 bâtons de vanille fendues
le jus de deux citrons verts
coulis de fruits rouge
2g d'agar-agar
- Placez les pitayas au frigo
- Dans une casserole, portez à ébullition le lait, la crème, le lait de coco, la vanille, le sucre et l'agar-agar
- Laissez frémir ensuite quelques minutes à feu doux
- Hors du feu, ajoutez le jus de citron. Mélangez
- Versez le tout dans des verres, remplissez-les aux 3/4. Laissez refroidir et placez quelques heures au frais
- Fendez les pitayas en deux..
- Faites des billes de pitaya à l'aide d'une cuiller parisienne. Déposez-les sur les panna cotta
- Recouvrez le tout d'un coulis de fruits rouges de votre choix.. Ici: coulis maison de framboises et cassis. Les fruits viennent du jardin de mes parents dans l'Est de la France et ont été transformés par mon papa (il va demander des droits d'auteur)