J'ai eu la très agréable surprise de gagner le concours dont je vous parlais ici, avec mon tartare de saumon à l'ananas et je suis toute fière de pouvoir donc bénéficier d'un cours de cuisine dans une cuisine professionnelle, avec 2 chefs.
Et ma recette sera également à la carte du restaurant pendant un mois. Apparemment, le père Noël a décidé de venir un petit peu en avance pour moi et ça, je vous le dois, à vous qui m'avez accordé vos votes. Donc en autant de langues que je connais, je vous dit un grand, très grand, immense MERCI. Infiniment.

Du coup, ça m'a donné envie de participer à un autre concours, organisé selon les mêmes principes que le précédent. Il fallait cette fois-ci créer une recette avec des camarons (nos grosses gambas à nous). J'ai appris il y a 2 jours que je faisais partie des finalistes et d'ici 15 jours, je saurai si le jury a apprécié ou non ma petite recette.

Les camarons, j'adore! Sous toutes ses formes. En soupe, à l'étuvée, en boulettes, j'ai eu l'occasion de vous présenter quelques recettes. Cette fois-ci, j'ai eu envie d'un nouveau voyage culinaire vers le Japon. J'ai préparé des Ebi katsu: des crevettes ("Ebi" en japonais) qui sont d'abord marinées puis panées au panko, la fameuse chapelure japonaise. j'ai adapté la recette en remplaçant le jus de citron de la version originale par du jus de citron galet et du jus de tangor. Les katsus japonais se mangent habituellement accompagnés de chou cru râpé que l'on aura fait tremper dans de l'eau glacée pour le rendre plus croquant. A la place, j'ai préparé un rougail à la malgache (c'est à dire sans piment et avec du jus de citron) avec de la barbadine verte et des carottes.

Ebi katsu au jus de citron galet et au jus de tangor et son rougail barbadine/carottes

Pour 1 personne

 
4 gros camarons
Chapelure: dans l'idéal, utilisez du panko qui est le nom de la chapelure japonaise. Elle se trouve dans les épiceries assiatiques. A défaut, on peut confectionner de la chapelure avec des tranches de pain de mie grillées puis écrasées ou utiliser de la chapelure du commerce.
1 c. à soupe d'huile de sésame
3 c. à soupe de sauce de soja
1 c. soupe de miel (pour ma recette, j'ai utilisé du miel de letchis)
2c. à soupe de jus de citron galet
2c à soupe de jus de tangor
3c. à soupe de farine
Huile de pépins de raisin
sel, poivre
2 œufs battus en omelette

• Versez dans un petit saladier l'huile de sésame, la sauce de soja, le miel, le jus de citron galet, le jus de tangor, le sel et le poivre. Mélangez bien puis ajoutez les camarons décortiqués et déveinés. Laissez mariner 45 mn au frais.
• Versez la farine dans une assiette
• Sortez les camarons (ne jetez pas la marinade!) . Passez-les dans la farine de chaque côté. Tapotez pour enlever l'excédent.
• Passez-les ensuite dans l’œuf battu et enfin, enveloppez-les dans le panko (ou chapelure).
• Faites chauffer de l'huile dans une sauteuse. Déposez les camarons et faites-les dorer.
  
• Égouttez sur du papier absorbant avant de les dresser dans l'assiette. Pour ma recette, elles sont simplement posées sur des baguettes chinoises, intercalées avec des tranches de tangor
  

Au Japon, le "katsu" (porc, poulet ou crevettes panées) se sert normalement avec une salade de chou cru préalablement trempé dans de l'eau glacée pour le rendre bien croquant et une sauce japonaise appelée "sauce bulldog".  j'ai remplacé la sauce bulldog par la marinade, que j'ai fait chauffer puis laissé refroidir. On peut alors s'en servir pour y tremper les Ebi katsu. Pour une version plus locale et un rappel à mes origines, j'ai préparé un rougail à la malgache, rougail de barbadine et de carottes.

Rougail barbadine/carottes


1/2 barbadine verte, bien ferme
1 grosse carotte
1/2 oignon
jus de citron galet
sel
oignons verts
un filet d'huile neutre (pépins de raisin pour moi)

• Epluchez la barbadine et la carotte
• Râpez-les à l'aide d'un zesteur pour en faire "spaghettis"
• Emincez l'oignon
• Mélangez le tout dans un bol
• Arrosez de jus de citron galet, salez et mélanger à nouveau
• Saupoudrez avec un peu d'oignons verts